Le Monde perdu dans La Gran Sabana

En nettoyant mes mails, j’ai récupéré cette histoire que nous avions écrite il y a dix ans pour le magazine de Caracas Accueil. Comme je n’ai pas retrouvée la publication en ligne, je pense que cette histoire mérite d’être republiée.

Aponguao

L’été dernier (Juillet 2013), nous sommes allés à La Gran Sabana dans notre Toyota Corolla. Après la visite de Boca de Uchire, Santa Fé, Tucupita et Puerto Ordaz, notre premier arrêt fut à El Dorado, une posada sur les rives du Rio Cuyuni, une beauté, avec dîner animé par un reggaeton tyrolien. Le patron, un ex-mercenaire suisse, exportateur direct d’essence, remplissait les bateaux pour la Guyane britannique. Après la route juste avant d’entrer dans le Parque Nacional Canaima, nous avons eu droit à un contrôle par la Guardia Nacional Bolivariana. Tout a été révisé minutieusement (sacs, boules de pétanque, et même le niveau d’huile).
Nous sommes arrivés aux Rapides de Kamoiran, un camp très sympa au bord de la rivière avec restaurant. Si vous y allez, demandez les pâtes à la Kamoiran. C’est aussi un endroit idéal pour se faire inviter à une parilla par des amis et visiter les différents saltos (Quebrada de Jaspe, Salto Kama, …).


Enfin arrivés à Santa Elena de Uairén, nous avons été informés qu’il n’y avait pas d’essence. La Mine d’or de Callao a fait faillite, et les travailleurs bloquent la route pour obtenir leurs salaires.
Deux jours à Santa Elena, sans essence et sans pouvoir sortir en excursion. Nous sommes revenus à Kamoiran, où il y a une base militaire et avec un peu de chance, ils nous ont fait le plein.
Impossible de louer un tour en 4×4 pour aller à Salto Aponguao. Nous avons décidé d’y aller avec notre voiture, 4 heures de pistes à l’aller, 1 heure pour prendre le bateau et se rendre au Salto, et 5 heures au retour sous la pluie avant la nuit. C’était FOU, heureusement rien ne s’est passé pour nous, mais s’il vous plaît, n’essayez pas de faire pareil. Michel est un grand pilote et Sébastien Loeb n’aurait pas fait mieux.
Après toutes ces émotions, nous avons pris le chemin du retour, en laissant de nouveaux amis à chaque arrêt.
La Gran Sabana est une terre magique qui se laisse visiter quand elle le souhaite. Nous espérons y retourner en 4×4, avec un GRAND réservoir…

Le Monde perdu

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Una respuesta a “Le Monde perdu dans La Gran Sabana”

  1. Avatar de lorriauxmichel
    lorriauxmichel

    Un grand voyage presque jusqu’à la frontière du Brésil.
    Des supers paysages, de belles rencontres… mais sans essence … au Venezuela qui a les plus grandes réserves de pétrole du monde !!!

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